La forêt ancienne des Grands Bois, figurait déjà au 19ème siècle sur les cartes d’état-major. Elle représente un massif boisé de 182 hectares, propriété des communes de Croze (134 hectares) et de Poussanges. C’est une forêt aux multiples richesses exploitée à plusieurs reprises au cours de son histoire, et dont l’écosystème complexe perdure depuis 150 ans.
Parlons tout d’abord de la sylviculture. C’est un ensemble de méthodes et de pratiques par lesquelles on agit sur le développement, la gestion et la mise en valeur d’une forêt pour en obtenir un bénéfice économique et des services profitables à la société.
Depuis quelques années un travail de cloisonnement forestier est en cours afin de permettre une exploitation raisonnée des ressources.
Les cloisonnements sont faits et les petits pectinés ont bien poussé
On voit ici une véritable explosion de plans naturels dont la croissance va être multipliée
Le but de cette gestion est de permettre aux engins forestiers de faire leur travail sans détériorer les chemins communaux, les plantations et les limites de parcelles.
Pour se rendre à une aire de stockage, les engins doivent passer soit par les cloisonnements, soit par la tournière (périmètre de la parcelle).
Par le passé, les engins n’avaient pas de plan de travail structuré et allaient dans tous les sens. De ce fait, ils écrasaient les plans que l’on ne reverrait plus jamais (le sol étant littéralement écrasé). Nous avons encore beaucoup de traces d’engins en forêt et c’est inacceptable.
La vente des bois coupés dans les cloisonnements et les tournières, permet à la commune d’en retirer non négligeable sans pour cela exploiter les plantations.
Il faut de l’espace à tous ces petits plans afin de leur permette de croitre.
Une fois ce travail réalisé, nous aurons le choix, comme on le voit bien sur cette photo, de laisser pousser chênes, douglas, et/ou hêtres, en pensant à l’avenir de nos enfants.